Participation démocratique

Une véritable participation citoyenne et démocratique est impossible sans la création  d’un lien tangible qui unit les citoyens et leur donne le sentiment qu’ils appartiennent à un ensemble autour du bien commun.  Sans ce lien, la démocratie participative n’est, au mieux, qu’une coquille vide et, au pire, l’expression anarchique de passions collectives, manipulées par des propagandes et susceptibles de se retourner massivement contre des boucs émissaires ou de déboucher sur un nouveau totalitarisme. L’histoire l’a si souvent démontré : le désordre fait peur et se trouve vite remplacé par un ordre imposé, le plus souvent rétrograde.

La démocratie participative exige un lien, mais ce lien ne peut se construire qu’à travers le conflit. Nous avons tous la tentation d'éviter le conflit car nous tendons à le confondre avec la violence, et c'est de la violence que nous avons peur. Faute de conflits, une sorte de guerre civile  couve en France depuis de longues années. Elle a créé des dissensions, des incompréhensions, des malentendus et, pour finir, le sentiment d’une impossibilité à réaliser les objectifs du départ. Or cette violence qui couve doit pouvoir se transformer en conflits assumés. Il faut pour cela mettre en place des espaces du conflit et une éducation au déat conflictuel.

De mars à novembre, des sessions de formation d’une journée sont proposées à toutes les personnes intéressées par ou impliquées dans ces enjeux de participation démocratique. Elles abordent tous les éléments nécessaire à la création de ces cercles de rencontre et d’expression démocratiques. Elles se déroulent sur un jour, soit le vendredi, soit le samedi et peuvent être suivies séparément ou en totalité. Elles ont pour objectifs, par une expérimentation dans le groupe des thèmes abordés, de sensibiliser le public aux éléments qui permettent et facilitent l’expression démocratique, l'engagement autour d'un projet commun et la prévention des violences qui les empêchent.